Ayant grandi dans les années 90, Lacoste a toujours eu le don de me faire rêver. La première fois que j'en ai vu, j'étais dans la cour de récré. Un grand avait un ensemble de survêtement blanc. ''C'est combien? 400 francs le haut et 400 le bas.'' Par la suite, j'ai aperçu un polo rouge dans le placard de mon père.
Lacoste réunit les classes sociales et les générations sous un même logo. C'est ce qu'on essaie de faire depuis la création de Walk in Paris. Récupérer une veste des années 80 en friperie, réadapter la coupe, les matières, shooter un costume sur un danseur dans la cité, un survêtement sur mon grand-père à la campagne.
C'est la première ligne de vêtements en collaboration avec une autre marque dans l'histoire de Walk in Paris. Pour toutes ces raisons, elle est remplie de sens. Elle se situe au carrefour entre le sportswear, le chic, les années 70 et la scène artistique qui nous entoure.